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« MONTRÉAL N’EST PAS SI PIRE »

Arrivé en 2001, Monsieur Yung-Chun Yang s’est installé à Montréal dans l’espoir d’assurer une meilleure vie à sa famille et parce qu’il souhaitait du changement. Aujourd’hui, s’il avait à refaire le même choix, il affirme qu’il ne quitterait pas son pays de naissance.

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« Montréal n’est pas si pire »: Articles

Originaire de la Chine continentale, Monsieur Yung-Chun Yang a quitté son chez-soi ne sachant pas où il allait s’installer. À la suite d’une recherche Google, c’est à Montréal qu’il décide de poser ses valises. « Je ne savais pas où venir m’installer avant mon arrivée [au Canada], mais la vie à Montréal semblait plus facile et abordable qu’à Toronto et Vancouver », partage-t-il.


Toutefois, pour l’entrepreneur, immigrer de la Chine à Montréal en 2021 n’est pas concevable.

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« Pourquoi les Chinois viendraient ici ? », lance-t-il, « ils sont pris en charge complètement par leur entreprise là-bas et ils font plus d’argent, pourquoi viendraient-ils ici pour recommencer à zéro ? »

- Yung-Chun Yang

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Selon Monsieur Yang, l’immigration vers Montréal est avantageuse pour deux types de Chinois : « pour les personnes riches qui peuvent venir dépenser leur argent ici et pour celles qui ne trouvent pas de travail là-bas ». Pour les gens de la classe sociale moyenne, il n’y a, selon lui, pas d’avantages à déménager à Montréal.

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Un quartier plus que simplement chinois

Résidant de la région métropolitaine de Montréal depuis 20 ans, Monsieur Yang a travaillé pour des entreprises d’import-export avant de lancer sa propre petite entreprise en 2009 : Yang Canada Inc. Dans son petit magasin situé au cœur du quartier chinois de la métropole, ce dernier vend des kimonos chinois et japonais. 


« Montréal n’est pas si pire », affirme M. Yang. Il dit bien aimer le quartier chinois pour les différentes cultures qu’on y retrouve, lequel accueille des résidents et des entrepreneurs provenant des quatre coins du continent asiatique. Japonais, Vietnamiens, Laotiens, Cambodgiens, le commerçant affirme que tout le monde s’entend bien. 


D’après M. Yang, le chinatown à Montréal illustre davantage la Chine d’antan plutôt que l’état actuel des grandes villes chinoises. « La Chine s’est beaucoup développée et rapidement. L’entièreté de la ville de Montréal ne représenterait qu’un petit village en Chine aujourd’hui », rigole-t-il.


M. Yang finit en disant que la culture chinoise qu’on retrouve à Montréal ressemble à la société chinoise d’il y a 30 à 50 ans. En raison du développement et de la technologie, « la vie en Chine est bien meilleure qu’avant », déclare-t-il.

« Montréal n’est pas si pire »: Texte
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