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UN BEAU « MELTING POT » CULTUREL

Cela fait maintenant 26 ans qu’Oussama Rekik travaille à l’épicerie-boucherie familiale Marché L’Olivier, situé tout près du marché Jean-Talon. Le magasin, aux allures de souk, souhaite apporter un peu de ses origines tunisiennes au portrait multiculturel de Montréal. Selon l’homme de 33 ans, c’est cette diversité qui fait le charme de la métropole.

Un beau « melting pot » culturel: Articles

Bien que le quartier Rosemont-La-Petite-Patrie compte un grand nombre d’Italiens, selon la Ville de Montréal,  (1 175 en 2016, soit 3.8% de la population totale de l’arrondissement), il accueille également une communauté arabophone grandissante (6 125 habitants s'identifient au groupe des Arabes en 2016, ce qui représente 24% de la population totale de l'arrondissement, dont 3 455 Algériens (11.3%), 1 675 Marocains (5.5%) et 285 Tunisiens (3.6%)). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Oussama Rekik et sa famille s’y sont installés et ne l’ont jamais quitté.


Originaires de la Tunisie, les parents d’Oussama sont arrivés au Canada en 1989, en quête de paix et de stabilité. Bien qu’ils parlent français, aspect qui facilite leur adaptation, cela prendra quelques années pour que ces derniers s’acclimatent à la vie occidentale. En 1992, en souvenir de leur pays d’origine et pour partager leur culture avec les habitants du quartier, ils décident d’ouvrir une épicerie.  


Oussama affirme, pour sa part, ne pas avoir vécu de déracinement culturel, puisqu’il est âgé d’un an lorsqu’il arrive à Montréal. L’aîné d’une famille de cinq enfants partage qu’il a autrefois complété des études collégiales en cinéma. Cet univers n’est toutefois pas pour lui et décide de travailler à temps plein à l’épicerie. Le jeune homme, dont la fierté pour le commerce familial est palpable, souhaite aujourd’hui prendre le relais de son père. 

Un beau « melting pot » culturel: Texte
Un beau « melting pot » culturel: Pro Gallery

Un marché pour tous 

Debout, derrière son comptoir, Oussama énumère les aliments qu’offre le Marché L’Olivier : huile d’olive, citron confit, harrissa, couscous, tagines et autres plats traditionnels tunisiens et maghrébins, le mélange d’odeurs empreint le commerce. Les sacoches, la vaisselle et les vêtements, quant à eux, décorent les murs et le plafond. 


Le commerçant explique que les produits en vente proviennent majoritairement de la Tunisie, mais que beaucoup sont également importés d’Algérie et du Maroc.

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 « Cette diversité de produits fait la richesse de l’épicerie, puisque tout le monde se reconnaît dans les produits offerts et se sent chez lui. »

- Oussama Rekik

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Il ajoute que le marché a participé à plusieurs festivals multiculturels qui ont lieu, tous les ans, à Montréal.  


Ouvert sept jours sur sept, le Marché L’Olivier compte une clientèle à l’image de ses produits c’est-à-dire diversifiée. En effet, selon Oussama, environ 70% des clients sont originaires d’Amérique latine, d’Haïti ou du Québec et 30% sont d’origine maghrébine. Certains d’entre eux y viennent également pour consulter la mère d’Oussama qui tient sa clinique de naturopathie juste en-dessous de l’épicerie.  


Lorsqu’on lui demande s’il aime Montréal, Oussama répond « oui ». Selon lui, le « melting pot » de cultures qu’on y retrouve constitue en une richesse de la métropole. Le trentenaire dit vouloir faire partie de cette diversité qu’il voit, non pas comme une béquille, mais comme un apport à la société montréalaise. 

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